Le Programme des Nations Unies favorise l’infrastructure publique numérique alors que l’UE et la Fondation Gates poussent en faveur de l’identification numérique d’ici 2030

Une escalade de la poussée vers l’identification numérique.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) lance un projet basé sur ce que l’on appelle « l’infrastructure publique numérique », alias DPI.

Et la justification/explication globale de ces activités est d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU.

Ce que le PNUD est censé faire ressort assez clairement de son nom, mais ce qu’est le DPI lui-même est un mot à la mode utilisé de manière quelque peu intéressante/alarmante par des organisations telles que l’ONU, mais aussi l’Union européenne (UE), la Fondation Gates , et bien sûr, le Forum économique mondial (FEM) n’est jamais totalement hors de propos.

Ce que les DPI sont censés faire, dans le meilleur des cas, c’est aider au développement de plusieurs manières. Ceux qui étudient plus profondément les platitudes et le « langage d’entreprise » venant de ces organisations rejettent cependant le terme et la politique comme une ruse pour accélérer l’introduction des identifications numériques et des paiements, avec une date limite fixée à 2030.

Le 8 novembre est la date à laquelle le PNUD met en œuvre son programme « 50in5 », décrit comme faisant progresser « la conversation autour du développement d’une infrastructure publique numérique (IPD) sûre, inclusive et interopérable ».

Devinez qui est présent pour le lancement : la Fondation Bill et Melinda Gates. Et pourquoi pas : la « Digital Public Goods Alliance and Co-Develop » du groupe a occupé le devant de la scène dans une grande partie de ces efforts.

Si vous êtes citoyen d’un État membre de l’ONU et que votre gouvernement (c’est-à-dire les contribuables) contribue à divers efforts de l’ONU et que vous vous sentez soit mal à l’aise, soit tout simplement insuffisamment informé à propos de tout cela (il se peut également que toute association avec la Fondation Gates vous donne la chair de poule à la manière d’Halloween) – eh bien, dommage. Ils avancent quand même.

50 pays sont ici désignés comme des « cobayes », où le DPI en question recevra un coup de pouce concerné de la part desdites entités.

Ces pays sont ce que l’on pourrait malheureusement facilement supposer : ceux d’Afrique (subsaharienne en particulier) et aussi, pour une raison quelconque, toujours l’Inde.

Le FEM, porte-parole informel des élites mondiales, basé en Suisse, a publié en septembre une série d’articles encourageant essentiellement l’application du DPI. La promesse est une « technologie à connaissance zéro » (essentiellement un concept cryptographique permettant de vérifier l’identité mais également de préserver la vie privée).

Et bien sûr, le FEM est là pour « penser aux enfants » comme aux meilleurs d’entre eux.

« Les droits des enfants dans le monde peuvent être renforcés en investissant dans les infrastructures publiques numériques », peut-on lire sur le site Internet du groupe.

Source : Reclaim The Net traduite par RV7 NEWS

  • RV7

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