
5G – L’histoire cachée
Dans le nouveau documentaire de transition-news, il est question des dangers pour la santé des radiations liées à la 5G. Cette technologie, avec des niveaux de rayonnement micro-ondes jusqu’à cent fois plus élevés, a une vitesse de transmission plus rapide, mais avec un prix élevé ! Aucune étude sur les effets sanitaires sur l’homme et l’environnement n’a été réalisée. Lennart Hardell, professeur d’oncologie, est jusqu’à présent, avec son équipe, le seul à avoir mené des études sur les effets de cette technologie sur la santé des personnes dans la vie réelle. D’autres personnes témoignent dans ce documentaire de l’impact de la 5G sur la vie des personnes concernées.
Dans un rapport de la société MedUX, Stockholm a été désignée comme la grande ville européenne offrant la meilleure expérience 5G en 2025. Derrière cette annonce se cache une réalité bien moins reluisante.
Films et Caetera présentent : 5G – L’histoire passée sous silence Stockholm, Suède
Mona Nilsson, Fondation suédoise pour la protection contre les radiation
La 5G a été lancée en Suède et dans de nombreux autres pays en 2020. Cette nouvelle technologie est censée offrir une vitesse de transmission beaucoup plus rapide et utilise des fréquences plus élevées que la 3G et la 4G. La 5G émet des niveaux de rayonnement micro-ondes 10 à 100 fois plus élevés que les systèmes précédents. L’utilisation de la 5G a commencé sans qu’aucune étude n’ait été menée au préalable pour examiner les effets de cette nouvelle technologie sur la santé.
Lennart Hardell – MD PhD, professeur d’oncologie
Je suis médecin, oncologue, j’ai traité des patients atteints de cancer. J’ai commencé à faire des recherches sur les facteurs environnementaux et les risques de cancer lorsque l’affaire de l’agent orange a également éclaté en Suède. C’était dans les années 60 et 70, et j’ai eu des patients à la fin des années 70 ou dans les années 80 avec un type particulier de cancer provenant de l’agent orange pulvérisé dans les forêts. À l’époque, on ne savait pas trop qu’il s’agissait d’un problème de dioxine, d’empoisonnement au TCDD. [tétrachlorodibenzo-p-dioxine] J’ai mené d’autres études sur les polluants organiques persistants PCB et les risques de cancer, et ainsi de suite.
Et enfin, pendant deux décennies ou plus, j’ai fait des recherches sur les rayonnements radioélectriques et les risques de cancer. Nous avons publié un certain nombre d’études sur les risques de cancer, en particulier sur l’utilisation du téléphone portable et les risques de cancer pour le cerveau, le gliome et aussi pour l’ouïe, le neurinome acoustique. Notre étude et d’autres ont démontré qu’on a deux à trois fois plus de risques de cancer si on a utilisé son téléphone portable pendant plusieurs années, dix ans ou plus. À partir de là, nous avons étudié l’impact environnemental des radiofréquences, notamment des antennes-relais, qui est un problème vraiment croissant avec l’introduction de la 5G, etc.
Per Shapiro, journaliste – The People’s Radio
Je suis journaliste – normalement on appelle ça un reporter d’investigation – et j’ai fait beaucoup de documentaires, surtout pour la radio. J’ai travaillé de nombreuses années pour la fonction publique suédoise, surtout pour la radio et aussi un peu pour la télévision. Il y a quelques années, j’ai créé ma propre chaîne, Folkets Radio – la radio du peuple. Je pense que c’était à l’époque de l’introduction de la 5G.
Je connaissais un homme qui se promenait à Stockholm et qui faisait des mesures dans les maisons. On m’a proposé de l’accompagner pendant une journée. J’ai pris mon enregistreur et mon micro et nous avons fait le tour de Stockholm et rencontré des gens qui s’en plaignaient. Surtout un quartier de Kista, une banlieue de Stockholm, il y avait une femme, d’origine iranienne je crois, qui se plaignait qu’il y avait un tas d’antennes sur son toit, juste au-dessus de son plafond.
Et sa fille se réveillait la nuit avec des saignements de nez et toutes sortes de problèmes – et elle était vraiment désespérée. J’ai fait une interview avec elle et c’était déchirant, mais je ne ressentais rien. Je lui ai donc demandé si elle pouvait me montrer un endroit de son appartement où elle pense que c’est vraiment grave.
Et elle a dit : voilà la table de la salle à manger, nous ne l’utilisons plus, car même les gens qui viennent ici et qui ne sont au courant de rien demandent s’il y a quelque chose de bizarre dans l’appartement. Alors j’ai dit ok et je me suis assis là, j’ai déclenché mon chronomètre et mon enregistreur et il ne s’est rien passé – pendant une minute, deux minutes, trois minutes.
Mais au bout de quatre minutes, ça a commencé à me pincer la main et le bras, et ça n’a fait qu’empirer. Après sept minutes, j’ai décidé que oui, je ressentais quelque chose et je l’ai remerciée. En sortant de l’ascenseur, j’ai eu l’impression qu’un éléphant se tenait sur ma cage thoracique. Je n’arrivais plus à respirer et pendant quelques secondes, j’ai arrêté de respirer. Et c’était la première fois que je sentais vraiment que cela avait un impact.
Mona Nilsson : Le fait que la 5G ait été lancée sans études de sécurité préalables a mis en colère certains scientifiques qui avaient demandé que des études de sécurité soient réalisées avant le lancement de la 5G. Ils craignaient que la 5G n’entraîne potentiellement de graves conséquences pour la santé en raison de l’augmentation des radiations et de l’utilisation des nouvelles fréquences. Ils ont également souligné que les effets néfastes des systèmes précédents, tels que la 2G, la 3G et la 4G, sont déjà apparus bien en dessous des valeurs limites des antennes 5G.
Per Shapiro, journaliste : Un ou deux ans plus tard, j’ai emménagé ici et j’ai ressenti une sorte de douleur dans la poitrine. Et je pensais qu’en temps normal, je n’aurais pas ça. Je me suis demandé pourquoi j’avais ça. Mais comme j’étais en train de réfléchir à ce sujet, il m’est venu à l’esprit : et si cette antenne 5G m’affectait vraiment ? J’ai donc demandé à l’une des personnes que j’ai interviewées, qui possède ce type d’appareil de mesure, de CEM, s’il pouvait venir chez moi et faire des mesures. Il l’a fait et il a dit : Oh, effectivement les valeurs sont assez hautes dans votre chambre.
Mona Nilsson : La Fondation suédoise pour la protection contre les radiations [Swedish Radiation Protection Foundation] a été contactée par plusieurs personnes se plaignant de divers symptômes baprès l’installation de stations de transmission 5G à proximité de leurs appartements ou maisons : troubles du sommeil, maux de tête, vertiges, problèmes cardiaques. Ce sont exactement les mêmes symptômes que ceux qui ont été découverts dans les études scientifiques menées ces 25 dernières années chez les personnes vivant à proximité d’antennes de téléphonie mobile. Le Dr Lennart Hardell avait proposé que nous étudiions les effets sur la santé et les niveaux de rayonnement de la 5G. Jusqu’à présent, nous avons publié huit études de cas et un résumé de ces études. Il est effrayant de constater que ces études de cas sont jusqu’à présent les seules à avoir examiné les conséquences de la 5G sur la santé des personnes dans la vie réelle.
Lennart Hardell : Ce type de recherche, pour autant que je sache, n’est effectué nulle part ailleurs dans le monde. Mais il y a eu des rapports de cas, des personnes qui ont fait part de leurs symptômes après l’installation de la 5G dans leur immeuble ou de l’autre côté de la rue. Ils ont eu ces symptômes typiques que l’on peut classer dans le syndrome des micro-ondes avec des maux de tête, de la fatigue, des troubles du sommeil, etc. Il peut bien sûr y avoir des douleurs musculaires et des problèmes d’estomac ou de cœur. Il y a donc de nombreux symptômes, et ils peuvent se développer très rapidement en cas d’exposition aux radiations – contrairement au cancer, que nous n’avons pas étudié, qui est une conséquence à long terme. La 5G a été lancée en Suède il y a quatre ou cinq ans, en 2020 – et le cancer en conséquence se verra dans 10, 15 ou 20 ans. On a à la fois le risque de cancer comme conséquence à long terme, mais on a aussi ces symptômes aigus que certaines personnes développent et d’autres pas. Beaucoup l’ont probablement déjà, mais ils ne sont pas conscients du lien avec les rayonnements radioélectriques. De plus, c’est comme les études de provocation classiques, parce que la plupart de ces personnes ont dû quitter leur bureau ou leur maison pour aller vivre ailleurs, et ensuite leurs symptômes disparaissent en très peu de temps, en quelques jours.
Per Bjursten, ingénieur : Je vis dans mon appartement depuis près de 30 ans. Et j’avais des antennes relais pour la 3G et la 4G à proximité de mon domicile depuis de nombreuses années. Mais après que la 5G a été déployée, beaucoup plus d’antennes ont été installées. Les éléments d’antenne étaient trois fois plus grands. Ce qui m’a inquiété, c’est que je voyais qu’ils étaient directement orientés vers mon appartement. Et l’antenne était placée sur une maison plus basse que celle où je vivais. Elle était donc juste devant ma maison, et j’ai mesuré plus tard, elle était à environ 22 mètres de mon appartement. La première semaine, j’ai remarqué ce schéma, à savoir que je ressentais de fortes palpitations tous les soirs à 22 ou 23 heures. Et cela a duré toute la nuit, jusqu’à ce que je quitte la maison le matin. Et je me suis souvenu qu’à l’approche du week-end, les palpitations ont duré du vendredi soir au lundi matin. Je n’avais plus d’énergie, j’ai commencé à avoir des maux de tête. Mon ex. est venue me rendre visite. Après être restée assise dans mon salon pendant une demi-heure, elle a ressenti une douleur dans son cerveau, s’est mise à pleurer et a demandé : Qu’est-ce qui passe ici ? Qu’est-ce que c’est ? Est-ce que c’est l’antenne, l’antenne 5G ? Qu’est-ce qui passe ici ?
Thomas, ingénieur en télécommunications, consultant en informatique
Après avoir habité dix ans dans le même appartement, j’ai remarqué en novembre 2021 que des travaux étaient en cours sur le toit. J’ai demandé autour de moi et j’ai découvert qu’un des principaux opérateurs téléphoniques de Suède allait installer de nouvelles antennes 5G sur le toit. Auparavant, il y avait déjà une station d’émission sur le toit pour un système de télécommunication plus ancien. Je savais qu’il était possible de mesurer le rayonnement des micro-ondes. C’est pourquoi j’ai fait appel à un spécialiste qui a pu le mesurer correctement avant qu’il ne soit installé. Nous avions ainsi des mesures avant que l’antenne 5G ne soit installée.
Kerstin, ergothérapeute : Lorsque la 5G a été mise en place, j’ai très vite eu des symptômes clairs. Je me sentais très mal avec des maux de tête, des vertiges, des acouphènes et des démangeaisons. J’ai essayé de dormir dans une autre pièce. Là-bas, je me sentais un peu mieux, mais pas beaucoup. J’étais consciente qu’il pouvait s’agir d’un effet placebo, que les pensées et les sentiments avaient un impact sur le jugement. J’ai soigneusement observé comment je me sentais au travail, à l’intérieur, à l’extérieur, dans différentes pièces et chez d’autres personnes. Les mêmes symptômes sont réapparus lorsque j’étais à la maison – et ils sont devenus particulièrement graves lorsque j’étais dans mon lit.
Thomas, ingénieur en télécommunications, consultant en informatique
Lorsque nous avons remarqué que l’antenne avait été mise en service, j’ai recontacté le professionnel qui avait effectué les mesures. Face à l’intensité des radiations qu’il pouvait maintenant mesurer, il a dit : « Vous ne pouvez pas vivre ici, faites vos bagages ». Avant le changement d’antenne, avec l’ancien système, nous avons mesuré 6 000 microwatts par m². Après l’installation, lorsque les antennes ont été mises en service, nous avons mesuré au moins 2,5 millions de microwatts par m² – le maximum que l’appareil pouvait mesurer. Surtout dans le lit où dormait Kerstin. Nous avons alors fait nos valises et emménagé dans un appartement de 30 m², avec un canapé-lit et une table. Ensuite, je suis parti deux semaines. Quand je suis revenu, j’ai essayé de vivre seul dans l’ancien appartement. C’est là que mes symptômes sont apparus : Nausées, rougeurs de la peau, acouphènes, saignements de nez, vertiges. J’ai réalisé que je ne pouvais pas non plus rester ici et j’ai emménagé dans le petit appartement de Kerstin. Les symptômes ont disparu en quelques jours. Il était très évident que les symptômes étaient liés à notre appartement et à ce qui se trouvait sur le toit.
Lennart Hardell : Dans certains cas, nous avions des mesures auparavant. Elles n’étaient pas très basses, mais c’était une autre technologie. Peut-être quelques milliers de microwatts par m². Mais c’était alors la 3G ou la 4G, les types de rayonnement qui existaient avant la 5G. Mais quand la 5G a été installée, les habitants ont très vite eu des symptômes. C’est intéressant de voir que ces personnes ont effectivement supporté les rayonnements des générations précédentes. Mais avec la 5G, ils ont eu ces innombrables symptômes.
Per Bjursten, ingénieur : C’était une douleur extrême que je n’avais jamais ressentie auparavant dans ma vie. C’était la douleur la plus forte que j’aie jamais ressentie. Et c’est arrivé plusieurs fois. J’ai cru que j’allais mourir. Alors j’ai fait le lien entre tout ça et j’ai réalisé que quelque chose n’allait pas avec l’antenne. C’est dangereux. Il faut que je sorte d’ici. J’ai pu loger chez différentes personnes, c’est ce qui m’a sauvé, sinon j’aurais dû déménager à l’hôtel. J’avais peur de devenir sans-abri si je ne maîtrisais pas la situation. Chaque fois que je suis retourné à mon appartement pour prendre mes affaires, mes symptômes ont empiré. Chaque fois. Et j’ai observé un schéma selon lequel les symptômes apparaissaient au bout de 6 à 8 heures, et ils persistaient parfois jusqu’au lendemain. J’ai constaté que j’ai eu des maux de tête pendant cinq jours. Il était difficile de travailler pendant cette période. Je suis devenu de plus en plus sensible aux radiations, si bien que je ne pouvais même plus tenir la souris de mon ordinateur, qui fonctionnait avec Bluetooth, sans ressentir une douleur extrême. Et je l’avais utilisée pendant des années. Soudain, je ne pouvais plus la tenir. J’ai observé de plus en plus d’électrosensibilité. Et plus j’étais exposé aux radiations dans mon appartement, plus ça empirait.
Mona Nilsson : Nos gouvernements et l’industrie affirment qu’il n’y a pas de risques pour la santé avec les radiations 5G parce que nous avons des soi-disant limites qui nous protègent des dommages. Cependant, ils ne nous protègent que de l’effet immédiat de « réchauffement » observé après une heure de rayonnement extrêmement élevé. Ils ne nous protègent donc pas des autres conséquences d’un rayonnement à long terme, comme le cancer, les troubles du sommeil, les maux de tête, les problèmes cardiaques ou d’autres effets nocifs qui ne sont pas dus à la chaleur. C’est pourquoi la plupart des scientifiques considèrent que ces valeurs limites ne sont pas suffisantes pour protéger la santé. Pourquoi les valeurs limites ne protègent-elles pas ? La réponse est qu’elles sont importantes pour l’industrie. Ces limites, adoptées par la plupart des pays, ont été recommandées par des organisations influentes telles que l’ICNIRP, l’Organisation mondiale de la santé, OMS, et la Commission européenne. L’ICNIRP et l’OMS ont toutes deux été critiquées pour avoir défendu les intérêts de l’industrie plutôt que ceux de la santé publique. Depuis de nombreuses années, l’Organisation mondiale de la santé a même reçu des dons de l’industrie des télécommunications, pour faire progresser ces valeurs limites. Et l’ICNIRP a également été critiquée pour ses liens avec l’industrie.
Lennart Hardell : Il y a quelque chose avec cette technologie, car c’est un rayonnement par pulsions appelé MIMO (Multiple Input Multiple Output). C’est un bombardement de tout le corps humain et cela semble particulièrement problématique. Ce mécanisme, c’est-à-dire cette pulsation du rayonnement pourrait ne pas être très bonne. Si une toxine ou un rayonnement pénètre au niveau cellulaire, des dommages peuvent survenir. Mais normalement, il y a aussi un mécanisme de réparation dans les cellules. Avec la 5G, ce n’est pas possible, parce que c’est si rapide et que les pulsations sont si élevées, il y a alors des effets toxicologiques pour le corps humain. C’est utilisé en radiothérapie, pour l’irradiation du cancer. Au lieu d’appliquer la dose une fois par jour, nous pouvons la fractionner et donner la dose deux fois, une dose de rayons le matin et une autre l’après-midi. Et nous savons que la même dose est beaucoup plus toxique pour la cellule cancéreuse lorsqu’elle est divisée en deux doses par jour. Cela est lié au mécanisme de réparation, alors le corps n’a pas le temps de réparer les dommages causés par le rayonnement s’il est appliqué à intervalles rapprochés.
Per Bjursten, ingénieur : Je suis donc devenu très sensible au Wifi et au Bluetooth. Quand j’ai déménagé dans un autre appartement, je suis tombé très malade. J’étais toujours en très mauvais état et j’étais très sensible à toutes sortes de radiations électromagnétiques. C’est un problème, si on est touché, on ne peut presque plus vivre dans un appartement, parce qu’il y a aujourd’hui un tel rayonnement, même de la part des voisins, parce qu’ils ont des enceintes Bluetooth, des routeurs Wifi, des réseaux Mesh. Nous avons construit une société qui rend les gens malades aujourd’hui.
Mona Nilsson : Il s’agit d’une conférence donnée en 2017 par un représentant de la société Ericsson sur les limites des CEM pour le déploiement du réseau 5G. La zone d’exclusion est la zone dans laquelle les personnes ne peuvent pas vivre ou séjourner pendant une longue période. Si Ericsson devait adopter des valeurs limites 100 fois plus basses, ou en d’autres termes 100 fois plus strictes que les valeurs limites de l’ICNIRP, la zone d’exclusion serait si grande par rapport à la zone d’exclusion avec les valeurs de l’ICNIRP, qu’il n’y aurait que la zone d’exclusion Cela a donc une grande conséquence pour Ericsson et ils ont conclu que la zone d’exclusion, avec des valeurs limites ICNIRP 100 fois plus basses, rendrait le déploiement de la 5G très problématique ou impossible.
Lennart Hardell : D’autre part, il y a ici beaucoup de stations d’émission pour la 5G. Je pense qu’on peut en compter huit. Et elles sont près des gens qui se promènent et près des têtes, parce qu’il n’y a qu’un bâtiment aussi plat ici. Et nous avons un niveau de radiation très élevé ici. Nous sommes actuellement à 14 ou 15 volts par mètre, mais nous avons déjà mesuré des valeurs bien plus élevées. Si on se déplace et qu’on arrive dans la direction du rayonnement, il sera beaucoup plus élevé, de l’ordre de 30, 40 volts par mètre, ce qui est très proche des 50 volts par mètre, où l’on a constaté un risque accru de cancer dans les études sur les animaux. Cet endroit n’est absolument pas sûr, c’est un endroit où on peut avoir le syndrome des micro-ondes ou les symptômes provoqués par les rayonnements radioélectriques. La vieille ville est composée de constructions très rapprochées, avec des rues très étroites, c’est pourquoi ils ont mis en place un rayonnement très élevé des stations d’émission pour entrer dans la vieille ville. Cette technologie est mal développée et mal contrôlée par la société. Et bien sûr, les gens ne le comprennent pas ou n’en sont pas conscients, parce qu’on ne sent pas les radiations. On ne les voit pas, on ne les sent pas, etc. C’est un facteur environnemental classique dont on ne sait pas qu’il est un facteur de risque. C’est effectivement la même chose avec les dioxines, qui sont cancérigènes [DR1] groupe 1 pour les humains. On ne les sent pas, on ne les ressent pas, on ne les goûte pas. C’est très similaire. C’est un facteur de cancer silencieux que nous avons maintenant dans notre environnement, et qui se renforce.
Mona Nilsson : Les limites d’émissions nocives sont généralement fixées pour protéger le public et l’industrie doit ensuite s’y conformer. Mais dans ce cas, les valeurs limites sont plutôt fixées pour protéger les besoins de l’industrie. Cela est devenu évident avant le lancement de la 5G. L’industrie a exercé des pressions sur les pays et les régions pour qu’ils aient des valeurs limites plus basses que celles de l’ICNIRP et de l’OMS, afin de rendre les valeurs limites moins protectrices, par exemple en Italie, à Bruxelles ou en Suisse. Sinon, la 5G n’aurait pas pu être construite.
Lennart Hardell : J’ai fait des mesures dans dix écoles près d’Örebro, ma ville natale, et il y a un très haut niveau de radiation dans la cour de l’école. Il s’agit de 10 000e microwatts, soit environ 30-40.000 microwatts par m², ce qui est bien supérieur au niveau de toxicité relevé par différentes études. Nous constatons que toutes les tranches d’âge sont concernées. Mais nous savons, grâce à d’autres études tirées de la littérature, que les enfants sont généralement beaucoup plus sensibles que les adultes. Et c’est bien sûr un motif d’inquiétude, par exemple pour la situation scolaire. Nous utilisons beaucoup le Wifi et nous savons que c’est un problème croissant pour les écoliers avec la fatigue, les maux de tête et ainsi de suite.
Mona Nilsson : L’industrie des télécommunications est bien sûr le principal acteur du déploiement de la 5G. La 5G n’est pas nécessaire en priorité pour répondre aux besoins de la population, mais plutôt pour répondre aux besoins de l’industrie. Malheureusement, l’industrie n’a pas montré d’intérêt pour les résultats de nos études, et pour les rapports sur les graves conséquences pour la santé de sa nouvelle technologie 5G. Au lieu de cela, des mesures ont été prises pour dissimuler les atteintes à la santé. Par exemple, un représentant d’Ericsson, le leader mondial des stations de transmission 5G, a écrit un e-mail à l’éditeur qui a publié notre première étude de cas pour demander le retrait de notre article. C’est la preuve que l’industrie tente secrètement de dissimuler les effets sur la santé, et qu’elle n’est pas intéressée par une étude objective des conséquences sur la santé.
Ces rapports de cas sont importants, car ils sont des drapeaux rouges indiquant que quelque chose est en train de se passer. C’est le premier signal. Comme les canaris qu’ils avaient au fond des mines à l’époque, pour voir comment ils réagissaient à la qualité de l’air. Quand ils tombaient malades, c’était le signe que ça n’allait pas. Si on regarde l’histoire, beaucoup de connaissances médicales ont commencé par des études de cas, comme des rapports de cas. C’est le premier signe que quelque chose ne va pas. Bien entendu, elles doivent être complétées par d’autres études et des séries de cas plus importantes.
Mona Nilsson : Les gens sont exposés de force à ces radiations dans leurs maisons, sans avoir la possibilité de dire non, sans leur consentement, et sans études montrant que cela ne fait pas de mal. Au contraire, il y a de plus en plus de preuves que c’est nocif et de plus en plus de scientifiques mettent en garde contre les risques pour la santé. Cette situation est évidemment à l’opposé de ce que nous devons attendre d’une société démocratique. Cela montre que l’industrie a trop d’influence sur la manière dont la société gère ces risques. Cela montre également que ces organisations et agences comme l’ICNIRP, l’OMS et la Commission européenne prétendent protéger la population, mais ne le font pas.
Lennart Hardell : Vous dites que ce niveau est inférieur aux niveaux de l’ICNIRP. Mais si l’on considère la 5G d’un point de vue strictement médical, elle ne devrait pas exister, pas plus que la 6G. Mais les forces qui l’arrêtent sont évidemment très puissantes. Un conseil serait bien sûr de démanteler la 5G. C’est un facteur toxique qui est imposé aux gens, car on ne leur demande pas leur avis.
Parmi les symptômes les plus répandus et les plus graves dans les études de cas 5G, on trouve des troubles du sommeil, des maux de tête, de l’épuisement, de l’irritabilité, des problèmes de concentration, une perte de mémoire à court terme, un stress émotionnel, la dépression, de l’anxiété/panique, un pouls élevé ou irrégulier.
Ces symptômes correspondent au syndrome des micro-ondes. Le niveau de rayonnement le plus élevé mesuré dans les habitations situées à proximité des antennes 5G se situait entre 2,5 et 3,18 millions de μW/m².
Ce niveau a entraîné des maladies en quelques jours.
Il est bien supérieur au niveau de 1 à 100 μW/m² recommandé par certains scientifiques.
Les victimes des rayonnements de la téléphonie mobile sont souvent comme muselées, ne serait-ce qu’à cause de leurs plaintes. Leur détresse ne correspond pas au récit de l’industrie, de la politique et des médias dominants. C’est pourquoi ils ne sont pas entendus par les médias dominants. Ils n’ont donc généralement personne pour mettre leur détresse en lumière et y remédier. Une plateforme qui remédie précisément à ce manque de transparence publique est Vetopedia.
Vous avez été témoin de dommages causés par la téléphonie mobile ? Notez-le sur Vetopedia, l’encyclopédie libre des Contre Voix ! www.vetopedia.org
Si vous êtes vous-même concerné ou si vous connaissez des personnes concernées, inscrivez-vous. De cette manière, vous pouvez vous faire entendre et faire entendre votre détresse.
de hm.
Sources/Liens :
Nouveau documentaire sur les dangers de la 5G pour la santé https://transition-news.org/neuer-dokumentarfilm-zu-den-gesundheitsgefahren-von-5g
5G – The Untold Story » : Un nouveau documentaire met en lumière les risques pour la santé des rayonnements sans fil https://childrenshealthdefense.org/defender/5g-the-untold-story-documentary-health-risks-wireless-radiation/
5G The untold Story SwedishRadiationProtectionFoundation (Fondation suèdoise pour la radioprotection) https://www.youtube.com/watch?v=7-4NaHu9Eo4
Source : Kla Tv