La censure des informations exactes.
Par Christine Maas
Facebook se retrouve une fois de plus aux commandes d’une controverse concernant la censure d’informations précises concernant le COVID-19. Il ne s’agit pas du voyage inaugural du géant des médias sociaux dans les eaux tumultueuses du contrôle de l’information ; plus tôt cette année, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a reconnu avoir étouffé les contenus véridiques sur la pandémie à la demande des voix de l’establishment.
Son aveu fait suite à la déclaration du gouvernement américain et de l’Organisation mondiale de la santé de la levée du rideau sur l’urgence de santé publique liée au COVID-19. Cela a incité Meta à renoncer à sa politique de « désinformation » médicale, même si la plateforme semble persister dans ses efforts pour faire taire certains récits.
Tel que rapporté par Public , le dernier cas de censure a été révélé lorsque Facebook a lancé une vérification des faits, étiqueté et réduit la visibilité d’un article intitulé « L’ARNm du vaccin Covid dans le lait maternel montre que le CDC a menti sur la sécurité ». L’examen minutieux mené par Facebook ne visait pas à démystifier la véracité de l’article, mais visait plutôt ce qu’il considérait comme un « contexte manquant ».
L’article, basé sur une étude récente du Lancet, a attiré l’attention du public sur la présence de traces d’ARNm du vaccin dans le lait maternel, une découverte qui contredit les assurances précédentes du CDC.
Bien que ces femmes aient été écartées lors des premiers essais vaccinaux, elles ont reçu le feu vert pour se faire vacciner, sur la base des conseils désormais discutables du CDC.
L’audit de Facebook a extrapolé le « contexte » selon lequel les femmes enceintes devraient se faire vacciner, écartant ainsi le discours principal de l’article qui était de faire la lumière sur les informations trompeuses diffusées par le CDC.
La méthodologie employée par Facebook dans cette affaire va au-delà d’un simple examen des faits. En réduisant la diffusion de l’article, la plateforme étouffe de fait tout examen critique des affirmations des autorités sanitaires gouvernementales, portant ainsi atteinte au droit du public à être informé et à s’engager dans un discours crucial.
L’alliance continue de Facebook avec la censure, en particulier sur les informations critiques liées à la santé, soulève d’importantes questions sur le rôle des plateformes de médias sociaux dans l’écosystème de l’information contemporain. Le récit qui se déroule souligne la nécessité d’un cadre transparent, décentralisé et responsable pour la diffusion de l’information, un cadre qui soit à l’abri de toute influence indue et qui serve l’effort collectif en faveur de la vérité.
Source : Reclaim The Net
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