Teleperformance, fondée en France, un service numérique multinational qui est l’un des partenaires du Forum économique mondial au sein de la Coalition mondiale pour la sécurité numérique (créée pour lutter contre les « contenus et comportements préjudiciables en ligne »), a publié de nouvelles recommandations aux plateformes cherchant à censurer un certain groupe de créateurs en ligne.
Il s’agirait de ceux qui sont signalés comme causant du tort, et ce que recommande un article publié sur le site Web du WEF par deux dirigeants de Teleperformance, c’est que les plateformes devraient modifier fréquemment leur politique de censure, ainsi que suivre et chercher à démonétiser ceux, pour ainsi dire, créateurs « diabolisés ».
Teleperformance, qui exerce ses activités dans les domaines du télémarketing, de la gestion de la relation client, de la modération de contenu et de la communication, souhaiterait également voir davantage de collaboration au niveau « multipartite » – il va sans dire que tout cela pour lutter contre ce que ces parties prenantes considèrent comme un « préjudice ». »
Les auteurs parlent d’une approche « multidimensionnelle » de ce qu’ils qualifient de « préjudice réel » et cherchent à rallier l’industrie à « collaborer ».
Teleperformance est convaincu que le niveau de « préjudice » provenant désormais du contenu en ligne mérite d’être qualifié de croissance à « un rythme alarmant » et que les capacités basées sur l’« IA » sont particulièrement pointées du doigt comme dangereuses.
La solution proposée va dans trois directions, en soulignant toujours le caractère collaboratif de cette entreprise.
Tout d’abord, ce collaborateur du WEF aborde les politiques de contenu et l’efficacité avec laquelle elles sont appliquées. Ici, même si nous sommes raisonnablement satisfaits de la façon dont les plateformes combinent l’apprentissage automatique et la « modération » humaine pour produire l’assaut de la censure auquel nous avons assisté ces dernières années, l’idée est de se concentrer sur le « pré-crime » : être plus proactif. , et dans ce cas, cela signifie identifier et réduire les « contenus préjudiciables » – avant qu’ils ne soient signalés.
« Les plateformes doivent être agiles et modifier/augmenter fréquemment leurs politiques compte tenu de la rapidité des changements que nous avons constatés sur le terrain en si peu de temps », conseille Teleperformance.
Ensuite, il y a le problème que l’entreprise considère comme celui des « signaux et catalyseurs au-delà du contenu ».
C’est là que nous arrivons à la nécessité de démonétiser les créateurs qui sont signalés comme produisant du « contenu préjudiciable » pour les décourager de participer sur les plateformes. Et, estime Teleperformance, ils doivent être ciblés, qu’ils gagnent de l’argent directement ou via des publicités.
« En ce qui concerne les mécanismes de paiement, alors que l’utilisation de cartes de crédit pour acheter du contenu illégal a été entravée grâce aux efforts des institutions financières, les mauvais acteurs ont trouvé d’autres mécanismes de paiement à utiliser, y compris la crypto-monnaie », poursuit l’article.
Et il est clair que ceux qui sont derrière ce projet pensent que le « pistolet de la censure » devrait être pointé ensuite.
Enfin, que signifie la collaboration multipartite dans ce contexte ?
En bref, il s’agit de faire de ces problèmes une solution au niveau de l’industrie à la recherche d’une menace – et toujours une excuse pratique pour supprimer les contenus réellement nuisibles et ceux qui sont simplement « (politiquement) défavorisés ».
« Les initiatives visant à lutter contre ces méfaits au niveau de l’industrie deviendront de plus en plus importantes étant donné que les mauvais acteurs se déplacent entre les plateformes pour propager les méfaits », selon Teleperformance.
Source : Reclaim The Net
Traduction : RV7 NEWS
Très intéressant d’avoir informations concernant les relations nouvelles établies entre lAfrique,la.Russie,et la Chine.